• STOP AUX STEREOTYPES !

     

    La pédagogie égalitaire c'est laisser l'enfant jouer à n'importe quel jeu, qu'il soit une fille ou un garçon.

     

    Les stéréotypes se créent au sein des familles, même si en général les parents acceptent que leur enfant joue à n'importe quel jeu, il est rare de voir offrir une mallette à outils à une petite fille ou une poupée à un petit garçon.

     

    On entend encore trop souvent :

    « les filles ce sont des bébés qui pleurent tout le temps », « ah c'est une fille, il a un stylo rose » , « je suis plus fort que toi parce que je suis un garçon », « moi je suis une fille mais j'aime bien courir », « c'est un vrai garçon manqué ! »

     

    Un enfant ne devrait pas être limité, empêché de faire certaines choses parce qu'ile st un garçon ou une fille.

    Une émotion, un caractère, un jeu, une couleur n'ont pas de sexe.

    Ce n'est pas une préférence de jeux ou un déguisement qui va influencer sur la sexualité de leur enfant, leur virilité ou leur féminité.

     

    Les livres pour enfants

    La collection P'tit garçon : le bateau de Léo, le camion-poubelle de Marcel...

    Petit Ours brun : on voit la maman qui cuisine et le papa qui lit le journal...

     

    Certains pensent que ces livres véhiculent des idées sexistes et qu'ils pourraient influencer négativement les enfants.

    Mais les enfants sont capables de s'identifier aussi bien à un personnage féminin que masculin.

     

    Pour son développement, l'enfant a besoin de savoir qui il est, garçon ou fille, et de connaître son corps, notre rôle de professionnels n'est pas de gommer ces sexes mais de permettre à chaque enfant d'être garçon ou fille à sa manière.

     

    Comportement des adultes d'EAJE

     

    Dans les groupes des petits et moyens

     

    Pas de grandes différences en fonction du sexe.

    Jusqu'à 2 ans, les enfants sont vus comme tels et non comme garçons ou filles.

     

    Dans le groupe des grands

     

    Vers 3 ans, des préjugés apparaissent : les petites filles seraient plus en avance pour la propreté et le langage

     

    C'est une question d'éducation

     

    « tu ne vas pas jouer à la poupée avec les petites filles ! » « Elle grimpe partout, un vrai garçon manqué »

    L'enfant, comme l'adulte, a une personnalité composée de plusieurs aspects, un petite fille peut être très à l'aide physiquement et aimer jouer à la poupée, un petit garçon peut être sensible et aimer jouer avec un pistolet. Cela ne va pas faire d'eux des homosexuels, car c'est bien la peur cachées des parents.

     

    Il faut proposer aux enfants un maximum de possibilités sans se limiter au genre.

    Un petit garçon qui joue à la poupée, rejoue les moments qu'il vit à la maison mais en étant acteur de la situation, ce qui n'est pas toujours possible dans la réalité, cela le rassure.

     

    Le poids des normes sociales

     

    En grandissant les enfants disposent de moins en moins la possibilité d'exprimer leurs goûts concernant les jeux.

    Les pages des magazines sont classées fille et garçons dès 3 ans, voir plus tôt. Ce sont donc bien les adultes qui leur assignent des rôles de plus en plus genrés.

     


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  • Pour l'accueil égalitaire des parents

     

    Socialisation différentiée vs égalité universaliste

    On pense qu'un homme va, parce qu'il a une essence exclusive d'homme, fatalement apporter ceci ou cela aux femmes et inversement, c'est la socialisation différentiée.

    A l'inverse, l'égalité universaliste proclame que les individus ont entre eux une multitude de différences et qu'aucune n'est plus significative qu'une autre.

     

    Les 'plus' des hommes EDE (éducateurs des enfants)

    Aux enfants, ils apporteraient des activités plus motrices, un surplus d'autonomisation et de stimulation, une présence à des enfants en manque de père dans les foyers monoparentaux.

    Aux équipes souvent féminines, ils réduiraient le copinage, les bruits de couloir, les conflits

    Aux pères, ils les aideraient à avoir une vrai place en IPE (Institutions pour enfants).

    Mais ces arguments reposent sur des stéréotypes attachés aux deux sexes.

     

    Vision universaliste

    Tout être humain serait totalement bienvenu dans tout métier et la venue d'individus peu représentés dans une équipe (homme, asiatique, musicien, porteur d'handicap, senior, feur d'informatique, clown...).

    Réduire un individu à son sexe est une insulte à toutes ses autres spécificités et à ses compétences professionnelles.

     

    La place des parents

    Les EDE font souvent du 'tout à la mère'. Ils ne parlent quasiment aux enfants que de leur mère ('on va le dire à maman',' maman va être contente').

    Ils ne disent trop souvent des choses importantes qu'aux mères pensant que les pères n'ont pas la compréhension ou les informations suffisantes (santé, éducation).

    Ils ne parlent quasiment qu'à la mère en entretien de famille.

    Ils ne déplacent pas un rendez-vous si la mère vient seule.

    Ils appellent presque toujours la mère quand un enfant s'est blessé ou est malade.

    Ils traitent le père comme 'papa facteur' ('vous direz à votre femme que...').

    Ils organisent la fête des Mères mais pas la fête des Pères (renforcent l'idée que les enfants n'ont( qu'un 'vrai' parent).

     

    Accueil égalitaire des parents

    Mais y a-t-il une façon égalitaire de traiter les deux parents quand eux ne fonctionnent pas ainsi ? Il suffit d'accueillir les deux parents de la même façon.

    Les codes de déontologie stipulent de ne pas juger les familles, ne pas les dévaloriser...croire que le père est inadéquat, n'est-ce pas le juger, le dévaloriser ?


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